Logo BlogBMW

BMW Group : réflexions libres sur la stratégie d’un « global player“

Cet article n’engage que son auteur

Beaucoup d’encre a coulé au sujet de la décarbonation du secteur automobile. A la lecture des médias français et internationaux il y a de quoi être confus, voire complètement perdus tant le sujet est complexe et prête à des interprétations parfaitement contradictoires, sans parler des « fake news » proliférant sur le web et les réseaux sociaux !

Essayons d’éclairer ce thème si vital au travers du prisme de la stratégie poursuivie par BMW Group depuis 2007, date de l’introduction de « Efficient Dynamics », puis de « Power of Choice » et actuellement de la « Technology Neutrality ». Et ce, de manière compréhensible pour tout un chacun…

Deux facteurs essentiels pour BMW

Deux facteurs ont reçu la priorité dans les investissements de BMW Group :

  • Les émissions de gaz à effet de serre (CO2)
  • les polluants (principalement les Nox et particules).

    Ils sont trop souvent confondus dans les informations publiques et dans beaucoup d’esprits non experts. Si l’on veut simplifier à l’extrême, le premier concerne la planète et le réchauffement climatique et le second la qualité de l’air, notamment en milieu urbain.

Il n’existe pas à ce jour de solution miracle pour éliminer les deux. Il est tentant de forcer l’électro-mobilité qui présente l’avantage de ne pas émettre de CO2 ni de polluants en phase d’usage, mais perd une grande part de son avantage en amont (phase de production) et en aval (phase de recyclage) sans parler encore de la part fossile dans la production de l’électricité consommée, élevée en Allemagne par exemple et extrême dans de nombreux pays tels que la Pologne ou l’Afrique du Sud…

Miser sur la diversité de solutions

La seule voie praticable est la promotion d’une diversité de technologies permettant d’atteindre à terme l’objectif ultime du zéro CO2 et zéro polluant. Ceci passe par la continuation des investissements permettant d’offrir de nouvelles générations de moteurs thermiques toujours plus efficients, notamment lorsque dotés de la micro-hybridation 48 volts.

Le Diesel présente toujours les meilleures caractéristiques malgré le Volkswagen-Gate ! Son interdiction potentielle dans certaines villes françaises est une aberration particulièrement discriminant. Le BMW X3 30d xDrive l’illustre à merveille dans son segment SUV de taille moyenne. Parmi les moteurs essence, le 6 cylindres en ligne d’une BMW M440i xDrive montre par exemple son extraordinaire sportivité avec des manières particulièrement civiles et une efficience inégalée !

BMW M440i

L’alternative de l’hybride

L’hybride simple et surtout rechargeable offrant des autonomies en mode électrique de 100 km pour les meilleurs est pertinent à plusieurs égards : trajets sans CO2 en milieu urbain, sur des trajets récurrents tout en préservant autonomie et flexibilité sur de longs trajets autoroutiers. Cette « deux voitures en une » permet aussi de se familiariser avec l’e-mobilité. Il est intéressant de constater après près de 200.000 km d’usage des différentes générations d’hybrides rechargeables que ceux-ci consomment nettement moins qu’un moteur thermique essence équivalent, y compris lors de trajets effectués au départ batterie vide ! En effet celui fonctionne à minima comme un hybride simple.

L’offre en modèles électriques explose littéralement, portée par les investissements considérables consentis par les constructeurs européens, BMW, MINI et Rolls Royce étant en pointe quant à la part de vente en BEV et en PHEV. Mais surtout par les acteurs américains, coréens et chinois, dopés par divers types de subventions créant une distorsion de concurrence. Les derniers entrants chinois bénéficient en outre de coûts de main d’œuvre sans concurrence, nous n’entrerons pas ici dans les détails…

La conduite des modèles électriques, qu’ils soient compacts comme les BMW iX1 et i3 ou spacieux comme les BMW iX, i5 ou i7 est très gratifiante, réellement sereine dès lors que l’on dispose de la recharge à domicile et/ou au travail. Le facteur limitant, voire porteur de stress intervient sur les longs trajets autoroutiers nécessitant de planifier son itinéraire en fonction des capacités de recharge en intégrant le facteur exponentiel de la consommation de kWh en fonction de la vitesse. Ceci s’aggravant en hiver avec les températures autour de zéro ou fortement négatives.

On l’aura bien compris : à chaque type d’usage correspond un ou plusieurs types de motorisation, et ceux-ci sont très divers en France, en Europe et dans le monde !

PAGE 2 : BMW, UNE GAMME TRÈS LARGE

Nos derniers articles.