Essai M850i Cabriolet Facelift : on reste sous le charme
Des performances de M6
Le moteur V8 Bi Turbo de la M850i est capable de vous propulser à des vitesses inavouables en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, signant des performances semblables à celle de l’ancienne M6 de 560 chevaux.
Selon le site Zeperfs, sur un 1000 mètres départ arrêté ou un 0 à 100 ou 200 km/h, les deux voitures sont très proches. Pourtant la M850i pèse 175 kg de plus et dispose de 30 chevaux de moins. Il faut dire que les 4 roues motrices de la transmission xDrive l’aide à passer au sol toute la puissance.
Voir le comparatif complet ici : https://zeperfs.com/duel7950-4204.htm
On pourrait juste reprocher au V8 son coté linéaire, avec une poussée égale du ralenti au régime maxi. Mais bon, je l’ai bien vécu ! Au passage, voici un comparatif entre une M850i coupé et une I4 M50. Les deux voitures font jeu égal (sauf en vitesse de pointe et en distance de freinage à haute vitesse où la version thermique l’emporte). Mais ma culture de l’automobile, bercée du bruit des moteurs, préfère le V8… Sans doute que les futures générations, qui n’auront pas été « éduquées » ainsi ne comprendront même pas pourquoi on utilisait des moteurs qui font du bruit. Même si je parlerais plutôt de musique !
Voir le comparatif complet : https://zeperfs.com/duel8213-9641.htm
Au moment de passer à la pompe, vous serez agréablement surpris. En effet, en roulant aux allures légales, sur routes et autoroutes, vous verrez une consommation moyenne de 10 à 11 litres pour 100 kilomètres. Cela peut paraitre beaucoup dans l’absolu, mais rappelons que nous avons un V8 BMW TwinPower Turbo de 4,4 litres qui développe 530 chevaux et une voiture de plus de 2 tonnes ! Bien entendu, si l’envie vous prend de hausser le rythme, vous serez aux alentours de 14 à 15 litres pour 100 kilomètres.
A bord de la M850i
La Série 8 a le bon gout d’avoir encore un vrai tableau de bord qui, dès l’ouverture de la porte, vous rappelle que vous êtes dans une BMW. Le volant M gainé cuir et d’autres éléments de design sont spécifiques à la marque M. Les sièges multifonctions avec de nombreuses possibilités de réglages électriques et un soutien lombaire sont désormais de série dans toutes les versions. La sellerie en cuir « Merino » BMW Individual étendue est de série.
On retrouve avec plaisir le grand écran central du BMW Live Cockpit Navigation Pro de série, qui passe de 10,25 à 12,3 pouces.
La capote est très bien insonorisée et se déploie en environ 15 secondes jusqu’à 50 km/h ou à l’arrêt avec une longue pression sur la clé en étant proche de la voiture. Le moindre rayon de soleil est prétexte à retirer le haut, fenêtres remontées et chauffage des sièges et le nuque enclenchés (option à 700 euros). A force de profiter du son du V8, on finit par en oublier le très bon système Hi-Fi Harman Kardon !
Une fois en route, on dispose de toute la batterie d’aide à la conduite (limites de vitesse, alerte de collision frontale, de changement de voie et de franchissement de ligne, assistant de stationnement avec caméra de recul, PDC actif et assistant de marche arrière de série.) En option, vous pouvez opter pour le régulateur de vitesse actif avec fonction Stop & Go. Il englobe la reconnaissance des feux de circulation, l’assistant automatique de limitation de vitesse, de direction et le guidage sur la voie.
L’équipement de série comprend aussi l’affichage tête haute, la recharge sans fil pour smartphone, la BMW Display Key.
Avis essai BMW M850i
La vérité est que je n’avais pas du tout envie de la restituer. On pourra toujours dire que le poids est excessif, qu’elle est volumineuse en ville, qu’on ne voit pas bien le bout du capot, que le coffre n’est pas très grand… Mais peu importe. Le moteur, la sonorité, la ligne, la finition, la technologie et la consommation la rende terriblement désirable. Reste le sujet du prix : à partir de 139 600 euros + 40 000 euros de malus (246 grammes de CO2 au km).
Texte et photos : P. HORTAIL