À BORD, AU VOLANT
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À bord, voilà le Curved display
Comme le veut la modernité, le restyling de la Série 4 Grand Coupé s’accompagne de l’arrivée du Curved Display, cet écran tout en longueur qui remplace le tableau de bord ergonomique que l’on avait sur l’ancienne version. On le répète à chaque fois, au risque de passer pour quelqu’un qui rumine, mais je ne vois toujours pas le gain en matière d’ergonomie quand on supprime des boutons physiques au profit de menus de navigation tactiles comme pour la climatisation… Bonne nouvelle, le petit bouton sur le levier des clignotants, qui a disparu sur certains modèles comme l’iX, est maintenu et on peut donc très facilement faire défiler des informations sans avoir à se perdre dans les menus de l’écran central pour, par exemple, connaitre sa consommation.
Le nouveau BMW iDrive avec « QuickSelect » facilite la navigation dans les différents menus de l’écran tactile grâce à des widgets disposés verticalement. La barre de menu située dans la partie inférieure de l’écran de contrôle offre désormais un accès direct aux fonctions de climatisation.
La commande vocale ne donne toujours pas entièrement satisfaction. Toutes les dernières technologies disponibles : Digital Key (iPhone), Apple CarPlay et Andoid Auto, Remote Software Upgrade (mise à jour du système à distance), BMW Intelligent Personal Assistant…
Pour le reste, pas de grand changement à bord en dehors de la disparition du levier de vitesse, remplacé par un petit commutateur.
Le hayon de la Série 4 Grand Coupé est entièrement électrique et télécommandable. Il donne facilement accès à un coffre dont la contenance varie de 470 à 1290 litres une fois les dossiers des sièges arrière rabattus.
À ce petit jeu, le « coupé 4 portes » se montre plus généreux que la berline Série 3 (480 litres) et que le coupé (440). Seul le Touring fait mieux avec une capacité maximale de 1410 litres, mais minimale de 410.
Au volant de la 430d xDrive
En démarrant la 430d, par une température fraiche dans un parking en sous-sol, on pouvait légitimement s’attendre à entendre raisonner un bon bruit de moteur diesel qui joue des castagnettes. Il n’en est rien. Le gros six cylindres s’ébroue avec discrétion. Fenêtres ouvertes, les quelques mètres vers la sortie ne sont pas un supplice auditif.
Une fois chaud, on retrouve ce qui a fait le succès de ces moteurs pendant tant d’années : une poussée dès les plus bas régimes grâce au couple colossal de 650 Nm entre 1,500 et 2,500 tr/minm, un son rauque et des consommations basses.
Notre essai s’est déroulé sous la pluie (d’où l’absence de photos faites par nos soins) et par une température autour de 3 degrés. Notre trajet a mixé des routes en ville et des voies rapides, à un rythme respectueux des limitations de vitesse. Au final, l’ordinateur de bord affichait :
– Depuis le début de l’essai : 7,4 litres/100 km.
– Depuis le départ de l’usine : 6,5 litres/100 km.
La boite automatique à 8 rapports explique en partie les bons chiffres enregistrés, tout comme la présence du système d’hybridation légère 48V (8 kW/11 ch). Ce dernier ne permet de rouler en mode électrique mais a pour mission « d’aider » le moteur en phase d’accélération et de reprise.
Les quatre roues motrices ont grandement participé à transmettre au sol le couple et les 286 chevaux. BMW annonce une accélération de 0 à 100 km/h en 5,3 secondes et une vitesse de pointe de 250 km/h malgré un poids de presque 1 900 kilos ! Seule la zone rouge, qui intervient assez tôt (environ 4 200 tours/minute), vous rappelle que c’est un diesel sous le capot.