Essai nouvelle BMW 330i : en attendant le 6 cylindres
Voici la 7ème génération de la BMW série 3, nom de code G20. Vendue à plus de 15,5 millions d’exemplaires*, elle se renouvelle avec des ambitions revues à la hausse. Pour cela, elle mise sur un certain nombre d’évolutions.
Un design qui se veut plus sportif
La nouvelle BMW Série 3 ne mise pas sur une rupture stylistique par rapport à l’ancienne mais adopte un design plus sportif, surtout en version M sport. La calandre est plus imposante comme le veut la tendance actuelle chez BMW. La signature lumineuse est soignée avec des feux à LED de série sur toute la gamme (laser en option).
Si, par le passé, on pouvait reprocher un manque de place pour les passagers installés à l’arrière d’une Série 3, il en est autrement maintenant. La dernière née est plus longue de 76 mm (longueur 4,70 mètres) et cela bénéficie à l’empattement qui progresse de 41 mm au profit des place arrière.
A bord, on n’est pas dépaysé par le nouveau tableau de bord, qui conserve une approche conventionnelle et ne cède pas aux dernières tendances que l’on peut voir ailleurs. On dispose toujours d’un certain nombre de boutons qui évitent de devoir passer par plusieurs manipulations sur un écran central pour simplement régler la température ou changer de radio. C’est rapide et plus sûr.
Autour du levier de vitesse, on trouve maintenant le bouton de démarrage. Il rejoint un certain nombre de touches qui permettent de régler les modes de conduites.
Technologie embarquée en progrès… partiellement
La nouvelle BMW Série 3 dispose du BMW Intelligent Personnal Assistant, à traduire par assistant personnel intelligent censé vous aider dans la conduite. Gardons à l’esprit le mot « censé » car le système se révèle encore très perfectible. Ainsi, lorsqu’on lui demande de monter la température, on a plus vite fait de passer soi-même par les commandes de la climatisation.
L’assistant de maintien de ligne est lui aussi perfectible. Lors d’un dépassement, il a confondu la ligne discontinue du bord de la route avec celle du milieu. Cela a eu pour effet de maintenir la voiture sur la voie de dépassement et seul un effort supplémentaire sur le volant a permis de revenir sur celle du sens de circulation.
De série, BMW met à votre disposition une nouvelle version d’alerte anticollision et de protection des piétons et des cyclistes avec freinage d’urgence. En option, il est possible de choisir un régulateur de vitesse avec fonction « Stop and Go », un avertisseur de franchissement de ligne, une protection contre les chocs arrière et un système d’alerte aux intersections. Le Park Assist gère le volant, l’accélération, le freinage et les changements de rapports avec la boite automatique. Il peut aussi vous permettre de reculer sans avoir rien à gérer sur les 50 derniers mètres parcourus, grâce à l’assistant de marche arrière à découvrir en cliquant ici.
L’affichage tête haute progresse et, grâce à l’inversion de l’aiguille du compte tours (ce que je n’aime pas), vous disposez aussi d’un écran entre les compteurs.
Volant en mains
Cinq motorisations sont disponibles (dont trois diesels) et deux quatre cylindres (320i – 184 ch) et 330i. C’est cette dernière que nous avons choisie. Forte de 258 chevaux, elle permet de passer de 0 à 100 km/h en 5,8 secondes. Bien entendu, nous aurions préféré disposer d’un six cylindres même si les ingénieurs ont travaillé la sonorité « naturelle » (pas de retour de son dans les haut-parleurs). Il faudra attendre la M340i pour profiter du chant de notre architecture moteur préférée.
C’est du côté du châssis que la nouvelle BMW Série 3 nous a plus enthousiasmé. Elle vire à plat, plonge à la corde avec envie et ne vous secoue pas quand la route est dégradée. Sur les petites routes ou les autoroutes, on se régale !
Conclusion
La nouvelle BMW Série 3 progresse sur tous les points. Plus spacieuse, plus sportive, elle est armée pour affronter la concurrence.
( *hors serie 4 qui a remplacé les coupes et cabriolets de la serie 3)
Agrément de conduite
80%
Finition
90%
Equipements
80%
Coup de cœur
80%
0
€
Série 3 330i
0
ch
La nouvelle BMW Série 3 ne mise pas sur une rupture stylistique par rapport à l’ancienne mais adopte un design plus sportif, surtout en version M sport. La calandre est plus imposante comme le veut la tendance actuelle chez BMW. La signature lumineuse est soignée avec des feux à LED de série sur toute la gamme (laser en option).
Si, par le passé, on pouvait reprocher un manque de place pour les passagers installés à l’arrière d’une Série 3, il en est autrement maintenant. La dernière née est plus longue de 76 mm (longueur 4,70 mètres) et cela bénéficie à l’empattement qui progresse de 41 mm au profit des place arrière.
A bord, on n’est pas dépaysé par le nouveau tableau de bord, qui conserve une approche conventionnelle et ne cède pas aux dernières tendances que l’on peut voir ailleurs. On dispose toujours d’un certain nombre de boutons qui évitent de devoir passer par plusieurs manipulations sur un écran central pour simplement régler la température ou changer de radio. C’est rapide et plus sûr.
Autour du levier de vitesse, on trouve maintenant le bouton de démarrage. Il rejoint un certain nombre de touches qui permettent de régler les modes de conduites.
Cinq motorisations sont disponibles (dont trois diesels) et deux quatre cylindres (320i – 184 ch) et 330i. C’est cette dernière que nous avons choisie. Forte de 258 chevaux, elle permet de passer de 0 à 100 km/h en 5,8 secondes. Bien entendu, nous aurions préféré disposer d’un six cylindres même si les ingénieurs ont travaillé la sonorité « naturelle » (pas de retour de son dans les haut-parleurs). Il faudra attendre la M340i pour profiter du chant de notre architecture moteur préférée.
C’est du côté du châssis que la nouvelle BMW Série 3 nous a plus enthousiasmé. Elle vire à plat, plonge à la corde avec envie et ne vous secoue pas quand la route est dégradée. Sur les petites routes ou les autoroutes, on se régale !
