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BMW K1

BMW K1 : l’ovni d’un autre temps

En 1988, BMW Motorrad présente une moto un peu particulière dont la philosophie va en déstabiliser plus d’un : il s’agit de la BMW K1, parfaitement dans l’esprit novateur d’une époque qui n’avait pas peur d’oser.

Etrange mais révolutionnaire, la BMW K1 ? Certainement. En 1988, soit 7 ans après la présentation du concept Futuro, la BMW K1 défraie la chronique en proposant une silhouette originale pour l’époque, dont les traits tirés à la règle rappellent furieusement un train tout orange déferlant à toute vitesse entre Paris et Lyon… 

Entre le TGV et la BMW K1, on retrouve un point commun : celui de la recherche du meilleur coefficient de traînée, le fameux Cx. D’ailleurs, celui de la K1 est toujours une référence aujourd’hui, mais il n’est pas sans conséquences sur son allure avec un carénage de roue avant très imposant. Avec son carénage enveloppant et ses lignes taillées à la règle intégrant des espaces de rangement, la BMW K1 inaugure la catégorie des Sport GT avec une puissance de 100 chevaux délivrée par un moteur 4 cylindres à plat de 100 chevaux tout droit issu… des ateliers Motorsport. Oui, les mêmes équipes que celles qui ont fait des miracles sur la BMW M1, à relire ici !


BMW K1

A l’époque, son originalité lui vaudra un handicap auprès de la presse spécialisée et également auprès des Béhèmistes. Et ce à bien des égards, car en plus d’avoir ce large carénage qui réchauffe les jambes l’hiver et les carbonise l’été, la BMW K1 se dotait de couleurs vives qui tranchaient avec la sobriété alors en vogue chez le constructeur. Si le bleu pouvait être encore un peu discret, sa décoration jaune soutenait le regard. Les 100 derniers modèles sur les 6721 produits arboreront une livrée jaune avec marquages noirs et seront commercialisés sous l’appellation Ultima, mais une version noire et jaune essayait de miser sur la discrétion. 

En rouge vif, le bolide se montrait plus Sport que GT alors que son comportement était plutôt jugé sur la retenue malgré ses 16 soupapes et les pièces allégées composant la K1. Son terrain de prédilection ? L’autouroute, avec ses 200 km/h de vitesse de pointe où l’on appréciait les mouvements d’air extérieurs, malgré une position de conduite pliant trop les jambes selon les dires de certains pilotes.

Etait-elle précurseure en matière de technologies, aujourd’hui valorisées par des modes de conduite spécifiques comme ceux expliqués en vidéo ici ? Certainement. Car en plus d’afficher esthétiquement une modernité très assumée, la BMW K1 la portait aussi dans ses équipements en étant la première moto équipée d’un ABS. Une injection Bosch Motronic apporte un comportement moteur linéaire, mais également une souplesse d’usage, même si la boîte pouvait manquer de rapidité selon les spécialistes de Moto Planète.


BMW K1 ABS

Un côté vintage à la mode

Si la BMW K1 a eu du mal à se place face à sa concurrence avec son parti-pris en terme de style et de performances, elle a eu le mérite d’oser et de montrer les compétences de la marque en la matière d’innovations, qui se retrouveront sur la gamme de motos K100 dès 1992, un an avant l’arrêt de la production de la K1. Ses ventes restreintes et son allure tout droit sortie d’un atelier de design rétro-futuriste lui valent aujourd’hui une certaine cote de popularité chez les passionnés de Youngtimers

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Un jour dans la rue #BMW #K1 🤔

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Aujourd’hui, les moteurs Boxer sont légion, comme sur le nouveau cruiser BMW R18, notons tout de même que la S 1000 RR est équipée d’un 4 cylindres de 200 chevaux, et que l’on peut même équiper de pièces M Performance. Autre temps, autres envies…

Photos – BMW K1


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