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Histoires de BMW : 325iX, la première transmission intégrale

En 1985, BMW lance pour la première fois un modèle à transmission intégrale : la 325iX. Elle célèbre en 2025 ses 40 ans et reste une étape important pour la firme allemande dans la technologie de la transmission intégrale.

325iX, la toute première transmission intégrale chez BMW

En 1985, cette berline discrète lançait une révolution technique qui allait façonner l’avenir de la marque. À l’époque, l’Audi Quattro captait toute l’attention dans le monde du rallye. Pourtant, BMW préparait en coulisses sa propre solution pour les climats exigeants. La 325iX fit ses débuts au salon de Francfort sans faire de bruit, mais avec un concept solide. Elle reposait sur la plateforme E30, la seconde génération de Série 3. Contrairement à l’Audi, elle ne visait pas la compétition mais plutôt la route enneigée. Ainsi, BMW voulait offrir ses sensations de conduite même dans les Alpes ou les régions froides. Mission accomplie, grâce à une mécanique ingénieuse et un système bien pensé.

Bien que le nom xDrive n’apparaisse qu’en 2004, la technologie était déjà là. La 325iX utilisait une répartition permanente avec un différentiel central à viscocoupleur. Le couple était transmis à 63 % à l’arrière et 37 % à l’avant, pour garder le ressenti propulsion. Un second viscocoupleur dans le différentiel arrière renforçait la motricité sans sacrifier l’équilibre. Le moteur restait classique : un six-cylindres atmosphérique 2.5 litres M20. Il était associé à une boîte manuelle 5 vitesses ou automatique 4 rapports. Mais tout l’avant du véhicule était repensé. Les arbres de transmission, la boîte de transfert à chaîne et la géométrie du train avant furent entièrement revus. Cela alourdissait l’auto d’environ 130 kg, mais améliorait nettement l’usage au quotidien.

Un bon accueil dans la presse

Seule la berline fut vendue en Amérique du Nord, jamais le break. La production démarra en 1986 et totalisa environ 30 000 exemplaires. Cela restait un modèle de niche, souvent rencontré en station de ski ou en montagne. Les essais furent positifs : Auto Zeitung salua son agilité même sur routes glissantes. Le système de transmission n’était pas le plus sophistiqué, mais il était parfaitement équilibré. Il offrait sécurité et dynamisme sans rendre la conduite fade. Néanmoins, son prix élevé et sa complexité limitèrent son succès commercial. Les puristes restèrent fidèles à la propulsion, plus légère et plus vive. Mais pour ceux qui affrontaient six mois de neige par an, la iX fut une solution rare et précieuse.

BMW étendit le concept en 1991 avec la 525iX, première Série 5 à quatre roues motrices. Elle utilisait un système plus complexe, avec une répartition arrière de 64 % contrôlée électroniquement. Les embrayages pilotés agissaient sur la boîte de transfert et le différentiel arrière. Le tout recevait les données des capteurs ABS pour réagir en temps réel. Sur le papier, c’était brillant. Mais en réalité, la 525iX était plus lourde, plus gourmande et moins vive que la version classique. Résultat : moins de 10 000 ventes avant l’arrêt en 1995. Le modèle suivant, l’E39, fit carrément l’impasse sur la transmission intégrale.

Après les berlines, l’ère des SUV…

Le retour se fit en 1999 avec le premier X5, présenté comme un SAV (Sports Activity Vehicle). Il utilisait une base de Série 5 modifiée et une nouvelle transmission intégrale à train épicycloïdal. Le couple était réparti 38 % à l’avant et 62 % à l’arrière, avec aides électroniques. Le X5 inaugurait aussi le DSC, le frein différentiel automatique et l’aide à la descente. Cette fois, la transmission intégrale n’était plus un simple atout hivernal. Elle devenait un élément de style de vie. (L’essai du X5 xDrive50E).

Mais le vrai tournant arriva en 2004 avec le lancement du xDrive. Ce système totalement variable pouvait envoyer 100 % du couple à un seul essieu en quelques millisecondes. Il se basait sur l’angle de braquage, l’accélérateur et les données de stabilité. Introduit sur le X5 restylé et le tout nouveau X3, il se généralisa ensuite sur les Séries 3 et 5. Rapidement, il s’imposa sur toute la gamme : SUV, M, électriques, tous adoptèrent xDrive.

La BMW E30 325iX a été produite entre 1986 et 1991, uniquement en berline pour l’Amérique du Nord, mais aussi en break pour l’Europe. Environ 30 000 exemplaires ont été fabriqués au total, ce qui en fait une rareté dans l’univers E30. Première BMW à quatre roues motrices, elle inaugurait un système AWD permanent efficace et discret, préfigurant ce qui deviendra plus tard le xDrive. Aujourd’hui encore, elle reste un modèle à part : technique, polyvalente, attachante. Une vraie BMW d’hiver qui n’a jamais renié l’ADN plaisir de la marque.

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