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Essai BMW 540i xDrive : le bon compromis

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La BMW 540i xDrive entre nos mains

La série 5 a fait peau neuve. Adieu la F10, bonjour la G30, septième d’une longue lignée commencée en 1972 avec la E12. Chaque nouvelle génération doit apporter son lot d’améliorations. Mais la précédente était déjà une très bonne voiture. Alors, faut-il craquer pour la dernière née ? Réponse avec notre essai de la BMW 540i xDrive.

Design

Même s’il s’agit d’un critère totalement subjectif, on peut dire que le look de la nouvelle BMW Série 5 est réussi. On a la sensation de découvrir une Série 7 plus petite. Un peu comme quand la Série 5 E34 était sortie et reprenait partiellement le style de sa grande sœur, la Série 7 E32 (vous suivez ?). La face avant, avec sa calandre élargie jusqu’aux phares, s’inscrit dans la lignée du nouveau design de la marque de Munich et remplace avantageusement l’ancienne génération.

Au régime

Par rapport à sa devancière, la dernière née s’est mise au régime. Sans employer de carbone comme la Série 7, elle arrive à maigrir de 100 kilos en moyenne grâce à la solution de construction légère BMW EfficientLightweight. Ce joli nom cache un concept qui augmente la part de l’aluminium et de l’acier à haute limite élastique. Cette amélioration profite aux performances, au comportement routier et aux consommations. Ces dernières sont d’ailleurs aussi aidées par, selon la variante, un coefficient de pénétration dans l’air (cx) de 0,22.

Motorisations

La nouvelle BMW Série 5 se dote d’une gamme de moteurs essence qui commence à la 530i xDrive. Attention, elle ne dispose pas du 6 cylindres atmos-phéérique (jeu de mots inside) mais du nouveau 4 cylindres en ligne de 2 litres de cylindrée équipé de la technologie BMW TwinPower Turbo qui fournit un couple maximal de 350 Newtons-mètres et débite une puissance maximale de 252 ch. Je n’ai pas pu le tester mais si il est aussi peu agréable que celui de l’ancienne version testée ici, on peut en rester là. Pour la beauté du geste, précisons qu’en cycle mixte, sa consommation est de 6,0 litres aux 100 kilomètres selon BMW, ce qui correspond à des rejets de CO2 de 137 grammes par kilomètre. Au passage, il signe le 0 à 100 km/h en 6,0 secondes et file à une vitesse maximale de 250 km/h.

Mais le moteur qui nous intéresse au plus haut point, c’est celui qui équipe la 540i xDrive. En attendant la nouvelle M5 qui aura elle aussi 4 roues motrices et devrait faire plus de 610 chevaux, il propose un six cylindres en ligne TwinPower Turbo d’une puissance de 340 ch. Ce 3 litres se targue d’un couple de 450 Newtons-mètres. Selon BMW, on dévore le 0 à 100 km/h en seulement 4,8 secondes,  soit un temps meilleur que celui d’une M5 V8 E39 tout en ne consommant que 6,9 litres aux 100 kilomètres.

A bord, il faudra bien tendre l’oreille pour entendre le six cylindres qui est très discret dans la première partie du compte tours. Il murmure ensuite pour enfin se faire un peu entendre à partir de 4500tr mn. C’est dommage car cela gomme les sensations même si la poussée est bien présente.

Au niveau du comportement routier, on a encore passé un cap avec une châssis qui allie le confort à basse vitesse à la sportivité quand c’est nécessaire. Les petites routes du Portugal nous ont permis de nous amuser sans jamais se sentir en difficulté. La direction est précise et la boite automatique est rapide, avec un petit à-coups volontaire au passage du rapport supérieur quand on est en mode « attaque ». Sur route sèche, on ne voit pas comment on peut espérer prendre en défaut la motricité.

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