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Essai BMW i5 eDrive40 : la routière à contre-courant

Au volant de la BMW i5 eDrive40

Sans surprise, on retrouve le Curved Display dans la nouvelle Série 5. Ce tableau de bord fait qu’on a l’impression d’être dans n’importe quel modèle de la marque tant sa duplication rend l’intérieur semblable d’une BMW à une autre… Au moins les clients ne sont pas dépaysés. Notons que l’affichage GPS en réalité augmentée a quitté l’écran central pour venir se loger sous les yeux du conducteur, ce qui est plus ergonomique. Vivement la prochaine génération de tableaux de bord qui utilisera le BMW Panoramic Vision : le nouvel affichage tête-haute BMW, qui s’étend sur toute la largeur du pare-brise, disponible dès 2025, qui démarquera BMW de la concurrence.

La nouvelle BMW Série 5 berline dispose de nouveaux sièges Sport de série. Les sièges Confort sont proposés en option. La Série 5 est également le premier modèle de la marque à proposer de série un intérieur entièrement végan.

Dès les premiers mètres, on perçoit l’accroissement des dimensions de la Série 5. Le capot avant semble plus imposant et la largeur de 1,90 mètre (hors rétroviseurs) nécessite de prendre de nouveaux repères. Bizarrement, cette version s’est montrée plus bruyante que sa cousine M60. La faute au revêtement ? Nous vérifierons cela début décembre avec l’essai de la 520d.

Elle sait faire oublier sa masse

Malgré un poids d’environ 2,2 tonnes, l’i5 passe de 0 à 100 km/h en seulement 6 secondes mais ne dépasse pas les 200 Km/h (193 km/h selon BMW). Les différents modes de conduite et la palette « boost », qui permet de disposer de la pleine puissance pendant 10 secondes pour dépasser par exemple, ne transfigurent pas cette paisible berline électrique. Elle s’apprécie pour sa douceur et on regrette que l’attaque de la pédale de frein ne soit pas plus mordante. Par contre, même sur une route détrempée, la motricité est bluffante. On peut accélérer à fond sans stress malgré les deux seules roues arrière motrices. L’électronique gère le déferlement de couple inhérent à une motorisation électrique avec finesse. Le comportement général fait preuve d’une belle agilité en dépit du poids élevé.

On regrette que les normes européennes relatives aux alertes de conduite transforment l’habitable en salle de concert pour petites alarmes sonores. Dès qu’on dépasse la limitation de vitesse, un double bip retentit. Il est possible de déconnecter cette « aide » mais il faudra le faire à chaque démarrage. C’est assez pénible.

Conclusion essai i5 eDrive40

Cette berline familiale i5 eDrive40 destinée à de longs trajets peut remplir sa mission grâce à l’amélioration du réseau de bornes de recharge. Mais son autonomie sur autoroute et sa vitesse de charge pourraient vous faire préférer la 520d (à partir de 65 100 euros hors malus) pour ce type d’usage. Affichée à partir de 76 200 euros (pas de malus), elle est plus chère que la version hybride 530e (71 600 euros). A méditer avant de signer. 

Texte et photos : Philippe HORTAIL

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