170 CHEVAUX... SUFFISANT ?
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170 chevaux… est-ce suffisant ?
Sous le capot de la 220 (le traditionnel « i » a, pour d’obscures raisons, disparu alors que la « d » perdure), on retrouve le moteur 3 cylindres de la 120 (voir notre essai de la 120d ICI).
Délivrant une puissance maximale de 170 chevaux, il permet à la BMW 220 Gran Coupé de passer de 0 à 100 km/h en 7,9 secondes. De son côté, la 220d Gran Coupé, forte de 163 chevaux, demande 8,0 secondes pour le même exercice.
Ce petit moteur essence (seulement 1,5 litres de cylindrée) distillle une petite sonorité agréable à partir de 3 500 tours minutes et ne faiblit pas jusqu’à la zone rouge. Il offre des consommations raisonnables. Nous avons, lors de notre test réalisé sur routes nationales et départementales pour l’essentiel et à un rythme très tranquille, relevé 6,9 litres pour 100 kilomètres à l’ordinateur de bord. La moyenne la plus basse a été de 6,4 et la plus haute de 8,2.
Au volant de la 220 Gran Coupé
La 220 Gran Coupé mise sur des suspensions fermes. Les grandes roues n’aident pas à protéger vos vertèbres. Personnellement cela ne ma gène pas mais un essai routier avant achat est indispensable. Cette approche permet de bénéficier d’une absence de roulis. La 220 vire à plat avec précision. Seule la direction, trop légère à mon goût, pourrait offrir un meilleur ressenti.
La boite de vitesse m’a aussi paru moins réactive que par le passé. Je regrette la disparition du levier sur le tunnel de transmission et la quasi-absence de frein moteur à la décélération, même en rétrogradant plusieurs rapports.
Les palettes au volant permettent de reprendre « le controle » du moteur surtout si on décide de profiter d’une petite route pour s’amuser un peu. Une fonction boost, activable avec la palette de gauche, permet de bénéficier du maximum de puissance et de couple.
Enfin, et c’est le revers de l’abandon de la propulsion au profit de la traction, on déplore des remontées de couple dans le volant lors des phases d’accélérations franches.