À BORD, AU VOLANT DE LA BMW 120d
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À bord de la BMW 120d
Le « Curved Display » a fait son apparition et, avec lui, nos traditionnels regrets. La grande dalle en deux parties commence derrière le volant et finit sur la planche de bord. Sous les yeux du conducteur, on retrouve les informations essentielles utiles à la conduite, comme le compteur de vitesse, le compte-tours tous etc. À droite, sur la partie centrale de l’habitacle, c’est un grand écran de 10,7 pouces, légèrement incurvé vers le conducteur, qui affiche toute la partie infotainment (radio, téléphone, GPS etc.) mais aussi les commandes de climatisation qui étaient bien plus pratiques avec des boutons. Notons aussi la disparition de toute forme de levier de vitesses.
La sellerie de notre finition M Sport « M Veganza/Alcantara » associe un revêtement qui imite le cuir à de l’alcantara. Le volume du coffre peut passer de 300 à 1 135 litres grâce à une banquette arrière rabattable 40/20/40 comprenant une trappe à ski et un accoudoir central arrière.
Une grosse évolution de l’ancienne
La nouvelle Série 1 est une profonde évolution de l’ancienne, comme la nouvelle MINI thermique. Esthétiquement, elle marque quand même une rupture tout en conservant les proportions typiques de la Série 1 depuis le début : un long capot, un habitable le plus en arrière possible et une ligne de toit dynamique. La face avant est plus basse que celle de l’ancien modèle et la calandre reçoit des barres verticales et diagonales.
Les phares à LED de série sont « verticaux » et accueillent les feux de jour et les clignotants.
La nouvelle venue grandit de 42 millimètres en longueur (4,36 mètres) sans que cela ne profite à l’espace intérieur : l’empattement est inchangé à 2,67 mètres. La largeur reste de 1,80 mètre et et la hauteur augmente de 25 millimètres pour atteindre 1,46 mètre.
Au volant de la BMW 120d
La BMW Série 1 offre traditionnellement un amortissement plutôt ferme, ce qui bénéficie aux sensations de conduite. Mais le côté joueur des premières générations, qui étaient des propulsions, a disparu (et je le regrette vivement). On peut cependant faire de longs trajets autoroutiers sans pour autant sortir fatigués.
Le moteur diesel, qui a perdu 27 chevaux par rapport à l’ancienne version (163 contre 190) offre des performances correctes pour passer de 0 à 100 km/h en 7,8 secondes contre 7 pour l’ancienne.
Niveau consommations, on retrouve avec plaisir la sobriété d’un moteur diesel. Selon votre rythme de conduite, la station-service vous verra repasser soit après 600 kilomètres (en conduite sportive), soit après avoir parcouru 800 kilomètres si vous adoptez une conduite raisonnable. Ce sera même encore mieux au 130 km/h sur autoroute, car vous ferez un Paris-Marseille avec un plein et profiterez d’une partie de votre séjour avec le reste du carburant. Vous pourrez faire une pause sur une aire d’autoroute sans avoir à chercher une borne de recharge.