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Histoires de BMW : M3, l’icone dévoilée au Salon de Francfort 1985

La sportive au grand cœur

Quitte à proposer une Série 3 exubérante, à la sportivité affichée, il ne fallait pas faire dans la demi-mesure. Et ça, BMW l’a bien compris en axant principalement la philosophie de cette M3 sur un élément essentiel : que la mécanique produise immédiatement un souvenir indélébile. Et donc, avec son rapport poids/puissance de 6,15 kg/ch, la M3 E30 a fixé une référence toujours valable aujourd’hui. Forte de 200 ch à 6 750 tr/min, sans turbo ni compresseur, elle atteignait 100 km/h en 6,7 secondes pour une vitesse de pointe de 235 km/h. Et même avec le catalyseur, une prouesse technologique à l’époque, la puissance ne descendait qu’à 195 ch.

Une fois au volant, le conducteur savait qu’il n’avait plus affaire à une banale Série 3. Mais il fallait également qu’elle soit identifiable au premier coup d’œil depuis l’extérieur. C’est pourquoi l’ensemble de la carrosserie fut redessiné pour alléger la voiture. Pare-chocs, jupes, coffre et aileron arrière étaient en plastique. Les plus attentifs remarquaient aussi le montant C, plus plat et plus large, optimisant l’aérodynamique. Les ailes élargies, les passages de roues généreux et l’aileron marquaient la silhouette d’une identité désormais légendaire.

Jamais très loin d’un circuit

Avant sa commercialisation, la M3 fut martyrisée sur la boucle nord (Nordschleife) du Nürburgring, l’Enfer Vert. Puis elle fut envoyée sur l’anneau de Nardò, en Italie, pour 150 000 km à plein régime. Résultat : une endurance de fer, et un certificat de naissance signé par la piste.

L’évolution d’une reine

Sur cinq années de production, la puissance grimpa toujours plus haut. En 1988, la M3 Evolution porta sa cavalerie à 220 ch, pour 243 km/h. En 1990, ultime apogée : la M3 Sport Evolution, 2,5 litres, 238 ch, avec boucliers réglables, deux teintes exclusives (Rouge Brillant et Noir Brillant) et sièges baquets monoblocs. Seuls 600 exemplaires virent le jour, faisant d’elle l’E30 la plus rare et la plus désirée. Le moteur fut signé Paul Rosche, l’ingénieur des blocs BMW en Formule 1.

Et la compétition n’était jamais loin de l’esprit de la M3, tout au long de sa carrière. D’ailleurs, à chaque victoire son édition limitée. L’Europameister, peinte en Macao Blue, célébra le titre européen de 1988 avec 148 exemplaires, chacun orné d’un autocollant signé Roberto Ravaglia. La Cecotto (505 unités, 215 ch) et la Ravaglia (25 exemplaires) atteignirent elles aussi un statut de légendes.

L’ADN d’une sportive reconnue par la compétition

La M3 E30 ne fut pas seulement un plaisir de route, elle incarna aussi le succès en compétition. La version de course alignée en 1987 pour le premier Championnat du Monde des voitures de tourisme affichait 300 ch à 8 200 tr/min. Championne du monde dès sa première saison, elle s’adjugea aussi le titre européen. Puis vinrent les triomphes au DTM, en France, en Italie, en Angleterre… partout, elle imposa sa loi. En version ultime, le quatre-cylindres 2,5 litres atteignait 360 ch. La M3 remporta aussi les 24 Heures du Nürburgring, sur le circuit même où ses prototypes avaient été rodés. En cinq ans, elle devint la voiture de tourisme la plus titrée au monde.

Page 3 : les déclinaisons d’un concept

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