Logo BlogBMW

Prise en main de la BMW M235i (F22)

Version vitaminée du coupé Série 2 lui-même dérivé de la Série 1, la M235i rend hommage haute performance à la 1600 de 1966 et la 2002 de 1968. Découverte sur 100 km d’une route espagnole jalonnée de radars et de policiers fébriles.

Le chargé de communication de BMW nous a prévenus d’emblée : les représentants de la Guardia Civil sont en pleine forme, ils ne lâchent rien. Surtout pas un français en excès de vitesse caractérisé à bord d’une Série 2 fraîchement rodée. Nous voilà donc au volant du ce coupé copieusement motorisé avec interdiction de vérifier ce qu’il a dans le sac. Enfin, interdiction de se faire prendre. Par rapport à la Série 1 Coupé, la Série 2 affiche un gabarit plus imposant avec 4,43 m de long ( +7,2 cm) pour 1,77 m de large (+2,6 cm) malgré une hauteur de 1,42 m, soit 5 mm de moins. Le poids est inchangé. Avec 38 mm supplémentaires en largeur, le volume du coffre, à 390 litres, gagne 20 litres.

Traditionnelle sobriété

Dans l’habitacle, l’habitabilité s’avère correcte à l’avant, restreinte à l’arrière pour les passagers les plus grands. Avec la finition M Sport, l’assise des demi-baquets offre un maintien latéral appréciable. Comme à l’accoutumée, l’atmosphère est dominée par une sobriété sophistiquée – le volant à jante épaisse frappé du logo M rappelle toutefois qu’on n’est pas là pour contempler le paysage. Ce tombe bien, sous le capot, le six-cylindres en ligne 3,0 litres transmet, via la brillante boîte optionnelle ZF à huit rapports, une puissance de 326 ch aux roues arrière, soit 6 de plus que son homologue à l’œuvre dans la M135i. Les mélomanes se délecteront de sa glorieuse sonorité.

L’esprit de la M3

Avec ses 450 Nm de couple, sa formidable motricité, sa répartition optimale de la masse entre les essieux, son freinage puissant, la précision de sa direction à démultiplication variable et son goût pour les sports de glisse (régulés par un ESC permissif), la parenté avec la M3 est plus que flagrante. Soit une efficacité enthousiasmante qui a toutefois son revers : en effet, sur autoroute, en mode Confort et malgré le travail de la suspension Selectdrive, l’auto reste particulièrement réactive, tant au niveau de la direction – la moindre sollicitation provoque un écart – que de la filtration qui reste franchement sèche. Le confort en croisière reste donc en retrait sur ce coupé qui réserve sa superbe à son biotope de prédilection : le sineux !

 Texte: Emmanuel Laurent

En chiffres :

Moteur : 6 cylindres en ligne 2 979 cc

Puissance 326 ch

Couple : 450 Nm

0 à 100 km/h : 4,8 sec/boîte auto (5,0 sec/boîte manuelle)

Vitesse max : 250 km/h (limitée électroniquement)

Puissance fiscale : 21 CV

Poids DIN : 1 455 kg

UE : 1530 kg

Conso mixte : 7,6 l/100km

C02 : 176 g /km (malus 3000 €) boîte auto 8 rapports

189 g/km (malus 4000 €) boîte manuelle 6 rapports

Coffre : 390 litres

Tarif : à partir de 47 600 €

Les +

Ligne plus racée que Série 1 coupée

Niveau de performance

Motorisation envoutante

Efficacité du châssis

Les –

Confort en croisière

Place à l’arrière

Nos derniers articles.